Kantonsschule schaffhausen
Kantonsschule Schaffhausen
Jean de Florette
Maturarbeit
Katharina Keller
Klasse 4sb
S. Wanner
Dezember 2000
Table des matières
1 INTRODUCTION 2
2 PARTIE PRINCIPALE 3
2.1 Analyse des personnages principaux 3
2.1.1 Jean de Florette 3
2.1.
2 Ugolin 4
2.1.3 Le Papet 6
2.2 La relation entre Jean et Ugolin 7
2.3 Les raisons qui provoquent la catastrophe 8
3 CONCLUSION 12
4 BIBLIOGRAPHIE 13
1 Introduction
Marcel Pagnol présente dans son livre ‚Jean de Florette‘ une facette de la vie en Provence. Jean de Florette et Ugolin en sont les héros, des amis-ennemis.
Dans le présent travail j’essaie d’étudier intensément quelques points du livre.
Au début de la partie principale je caractériserai les personnes qui jouent les rôles les plus importants. Au centre je me concentrerai sur la description de la relation entre les deux héros du livre, Jean de Florette et Ugolin. Cela sera suivi d’une réponse à la question si cette relation est responsable du destin de Jean. Dans le dernier chapitre j’exposerai les raisons qui mènent à la fin triste.
2 Partie principale
2.
1 Analyse des personnages principaux
La caractérisation me permettra de situer les différents personnages dans une ligne de dépendance. Cela aide à comprendre les actions et pensées des personnes individuelles. 2.1.1 Jean de Florette
Jean de Florette – un rêveur, un battant. A cause de son désir ardent de bonheur et de contentement, il ose abandonner son travail de percepteur pour aller vivre à la campagne et faire de l’agriculture; lui, un homme de la ville.
(...) après avoir longuement médité et PHILOSOPHÉ, je suis arrivé à la conclusion irréfutable que le seul bonheur possible c’est d’être un homme de la Nature.
Il est tout sûr qu’il atteindra seulement son but avec et dans la nature. Jean de Florette ne manque pas ce dont un paysan couronné de succès a besoin, soit de l’espoir, de la confiance et de l’enthousiasme pour l’agriculture.
Mais ses conditions physiques ne sont pas optimales. Il est bossu et pas si fort qu’un homme en toute bonne santé. Il compense ce désavantage avec sa grande ardeur au travail. Il travaille infatigablement au champ, même pendant la chaleur la plus intense, jusqu’à la nuit.
Il ne connaît pas de doutes. Bien qu’ Ugolin, qui est donc un paysan expérimenté, lui montre un risque après l’autre, bien qu’il lui parle beaucoup des dangers, Jean Cadoret ne se laisse pas faire perdre le fil.
Il cherche et trouve une solution pour chaque problème, il est sûr que ses livres sur l’agriculture lui donnent toujours les conseils appropriés. Il a une confiance énorme en les statistiques et les lettres de quelques météorologistes. Pour lui, c’est tout ce qu’il faut avoir pour réussir à la campagne.
Jean de Florette n’est pas têtu, mais parce qu’il est tellement imbu de lui-même et de son succès, il perd la prudence et trouve que les autres s’inquiètent trop de lui. Seulement sa femme Aimée et sa petite fille Manon ont la possibilité d’influencer cet homme en ses pensées et idées. Elles font attention à ce qu’il ne perde pas pied.
Jean les aime vraiment et veut justement qu’elles soient heureuses. Sans elles la vie n’aurait pas de sens pour lui. Mais ses mêmes deux personnes sont sous le charme de Jean Cadoret. Avec sa joie de vivre, il réveille l’amour, l’espoir et l’enthousiasme en elles et elles deviennent comme lui. On travaille, regarde dans les livres, étudie les statistiques et ignore les doutes.
Jean de Florette a un rapport spécial avec la nature et avec la musique.
Il admire les fleurs, les odeurs, les couleurs.
Il admire les ronces géantes, les oliviers inextricables, les romarins arborescents, les églantines, les chardons. Il les traite comme s’ils étaient des hommes, comme s’ils pensaient aussi. Il respire les odeurs et se sent dans le Paradis. Les mélodies de son harmonica sont sa deuxième langue, avec laquelle il exprime la tristesse, la douleur et le bonheur mille fois plus intensément. Les tons de cet instrument sont même un moyen pour calmer, consoler ou juste pour amuser les gens.
Cet amour pour la nature et la musique montre que Jean de Florette est un homme aimant, tendre ainsi que vulnérable.
En effet, Jean Cadoret a une volonté de fer et beaucoup d’espoir, mais dès qu’il doit la laisser tomber, il ne voit plus le sens de vivre. La beauté de la nature a pâli. Avec l’aide de sa famille il se relève, et avec le dernier lueur d’espoir il cherche, désespéré, le chemin vers le bonheur. A cause de son désespoir et la douleur dans son âme, il veut trop vite atteindre le but. Il perd la raison et doit payer avec sa vie.
Un trait de caractère qui lui sera fatal, c’est sa bonhomie et méfiance manquante à l’égard des Bastidiens. Jean croit que chaque homme qui l’aide et qui le conseille n’a pas de mauvais sang et ne le trompera jamais. Il ne reconnaît même pas cette faute au moment où il est près de la ruine et personne ne lui propose son aide. À cet égard le lecteur constate que Jean de Florette est dans un certain sens naïf et enfantin dans sa tête. Il sous-estime le mal dans les gens. On a le sentiment qu’il n’a jamais vraiment été confronté avec la vie réelle et impitoyable avant d’aller à la campagne et qu’il connaît seulement la vie en rose.
2.1.2 Ugolin
Ugolin, le neveu du Papet, est âgé de 35 ans et toujours célibataire. Ce n’est pas bizarre, car cet homme vit pour l’instant et seulement pour l’argent, comme son oncle trouve que c’est le meilleur. Il est aussi avare comme tout le monde des Bastides Blanches. Il épargne chaque franc et ne gagne jamais assez.
Mais en cultivant des œillets, il essaie de changer sa situation de vie. La dépendance du Papet, des Bastidiens, doit finir. Ugolin a envie de vivre de son propre travail et de montrer aux autres qu’il est capable d’atteindre son but de son propre chef. Quand il aura atteint son but, il ne saura pas quoi faire avec le bénéfice qui est de reste. C’est la maladie triste des Bastidiens.
Ugolin vit comme il lui plaît: le moins compliqué.
J’ai pas de mulet, puisque tu me prêtes le tien. J’ai pas de poules ni de chèvres, parce que ça ravage tout. Je porte pas de chaussettes, parce que ça me fait des chatouilles. Alors, à quoi elle me servirait?(...
)Tandis qu’une femme, il faudrait la nourrir, l’habiller, elle me parlerait tout le temps, et elle prendrait toute place dans mon lit. Alors nous verrons plus tard. 2
Pendant sa jeunesse dure, il n’a jamais été confronté avec de beaux sentiments, de la tendresse. Il vit aux Bastides depuis toujours. Il ne connaît pas d’autre sens de la vie que l’argent. Tout ce qui pourrait le rendre faible est mauvais.
Par conséquent Ugolin considère les femmes avec condescendance.
Ugolin dépend entièrement du Papet. Son intelligence n’est pas extraordinaire. Il accepte chaque conseil de son oncle, il lui parle de toutes ses idées avant de les vérifier. Sans l’accord du Papet, Ugolin ne fait rien.
Mais pourquoi le Papet a-t-il une influence si intense sur son neveu?
Ugolin a perdu ses parents quand il était encore un garçon.
Ses relatives se sont presque tous tués parce qu’ils manquaient de volonté pour vivre. Le petit garçon faisait donc seulement la connaissance avec une vie sans beauté, sans joie, sans aucune raison de vivre. La seule personne qui n’a pas abandonné Ugolin, c’était le Papet. Celui-là a beaucoup d’influence, il est glorieux, il est riche. Puis Ugolin s’est pris César Soubeyran comme modèle. Il avait une raison de vivre.
Cette relation tient aujourd’hui encore et le petit Ugolin n’est jamais vraiment devenu adulte.
Bien que Ugolin se comporte comme le Papet, il n’est pas du tout sang-froid. Non, au contraire, il ne trouve pas correct comment César traite les Cadorets. Parfois on croit que Ugolin empêche le Papet de réaliser ses plans méchants à cause de sa mauvaise conscience. Mais il ne réussit pas à faire un effort sur lui-même et de contredire à son modèle pour écouter son cœur. Trop grande est la peur d’être abandonné de son dernier copain.
Pour cette raison il ment même à ses sentiments et il les cache. Cela se montre surtout juste après la mort de Jean de Florette:
‘Je lui avais dit que c’était dangereux... C’est pas de ma faute, moi j’y suis pour rien..
.Il l’a bien cherché, son malheur...(..
.) Moi j’ai la conscience tranquille...’
Mais il pleurait toujours sans savoir pourquoi.3
L’impossibilité de dire ‘non’ à la place de ‘oui’ me dit que Ugolin a un caractère très faible.
Cette homme ne vit pas pour lui, il vit pour un autre, pour le Papet, et cette faute fait une personne pitoyable d’Ugolin.
Il faut, malgré toutes ses parts négatives, constater qu’ Ugolin a une âme ainsi qu’un cœur et qu’il aurait certainement aidé Jean de Florette, s’il n’y avait pas eu ce Papet. Pour cette raison on pourrait dire que le seul malfaiteur dans ce drame est le Papet.
2.1.3 Le Papet
César Soubeyran, un homme d’un certain âge, est influent et riche.
Il descend d’une famille riche, des Soubeyran. Comme il est le plus vieux des Bastides Blanches, il est appelé de tous ‘le Papet’, ce qui lui fait beaucoup d’honneur. Il est donc respecté de chaque habitant. Lui-même croit qu’il est meilleur que ses camarades, car il a beaucoup d’argent, plusieurs champs et une grande maison. Il attache une grande importance aux apparences. Ses mérites glorieuses pendant le service militaire dans la guerre sont connus chez tous et il n’a pas honte de s’en vanter.
Son origine et sa richesse fortifient l’autorité du Papet dans les Bastides Blanches. Malheureusement son neveu et lui sont les derniers vivants des Soubeyrans. Sa famille est menacée de disparition. Pour échapper à cette honte le Papet fait tout. Son neveu Ugolin doit sauver son honneur, créer une famille et gagner de l’argent. Il le traite comme une marionnette, qui fait tout ce qu’il veut.
Il ne s’intéresse jamais à l’opinion d’Ugolin. Il lui est égal si son neveu est heureux ou non. Il sait que celui-ci est dépendant de son argent. Ce que les autres disent n’a pas d’importance, aussi longtemps que personne ne le dérange en ses affaires. Son sang-froid, avec lequel il écarte chacun qui ne lui plaît pas, laisse frissonner le lecteur quelquefois. Il ne connaît pas de grâce, pas de pitié, pas de tort.
César Soubeyran n’a confiance en personne sauf Ugolin. Il se méfie surtout des choses nouvelles. Quand Ugolin lui présente l’idée avec l’élevage des œillets de son copain, il ne croit pas que Ugolin réussisse avec des œillets .
C’est à ça ce que tu t’amuses? (...
)c’est des paysans de fantaisie. 4
Le Papet vit avec beaucoup de préjugés. Il pense que des gens de la ville ne sauront jamais faire de l’agriculture. Il est d’avis que celui qui croit en Dieu a peur de la vie, des dangers et ne peut pas vivre seul. Celui-là cherche de l’aide chez Dieu. Un autre préjugé est qu’un bossu vaut moins qu’un homme en santé et qu’il n’a pas le droit d’être heureux.
Le Papet ne doute jamais de ses plans perfides et cela c’est sa force. Avec une patience énorme il attend jusqu’à ce que la victime soit dans le piège. Il ne manque jamais de confiance en lui-même.
Les traits de caractères des personnages principaux m’ont donné une image et une impression des différents gens. Intéressante est la relation entre les deux héros du livre, Jean de Florette et Ugolin. Dans le prochain chapitre je m’occuperai intensément de ce sujet et je montrerai comment ces deux hommes s’y prennent l’un avec la société de l’autre.
2.2 La relation entre Jean et Ugolin
Deux hommes – deux rêves différents et deux projets qui se gênent réciproquement.
Ugolin a un grand plan pour gagner beaucoup d’argent, un but qu’il veut absolument atteindre. Il est compréhensible que celui-ci soit furieux et triste, quand un homme de la ville qui n’a jamais dû travailler dur et qui n’a pas d’expérience en agriculture, surtout pas de celle qu’on pratique en Provence, veut détruire ses projets, son rêve. Mais Jean de Florette, son malfaiteur, ne le fait pas exprès et il ne saura jamais rien des plans d’Ugolin.
Pendant que Jean Cadoret parle de sa nouvelle vie en Provence, de son élevage de lapins, Ugolin pleure ses œillets.
Ugolin ne demande pas une seule fois à Jean, si on pourrait travailler ensemble, diviser le travail et les devoirs et réaliser tous les deux projets. C’est sûr que Jean a besoin de tout son bien, mais comme on sait il a un caractère de bonhomme et il est généreux. Un essai ne lui aurait pas nui. Ce qui manque entre les deux rêveurs est la vraie communication. Naturellement ils se parlent et discutent de la vie, mais quand Jean parle, il raconte justement les histoires des lapins d’Australie ou il fait des compliments à la beauté de la Provence, de la nature. Trop concentré sur son but, Jean Cadoret ne s’intéresse pas à la vie d’Ugolin, il oublie qu’il y a d’autres personnes avec des rêves et des désirs.
Il vient de la ville et croit qu’il est le seul homme avec des problèmes. Il pense que les autres n’ont pas de visions, car ils vivent là depuis que la Provence existe. Ce comportement de Jean ne plaît pas à Ugolin, celui-ci est parfois même triste à cause de cela.
D’un côté Ugolin trouve Jean Cadoret et sa famille très sympathique. De l’autre Jean de Florette est celui qui lui détruit ses projets, mais il est aussi le premier homme gentil et aimable qu’il a connu jusqu’à maintenant. Ses sentiments pour Jean sont donc au conflit avec sa morale.
Devrait-il aider Jean comme un ami ou l’empêcher de réussir à faire de l’agriculture? Puis il se trouve entre le Papet et son nouveau voisin – l’un est l’oncle superficiel, insensible qui lui donne une existence matérielle, l’autre le rêveur, l’ami qui éveille la joie et les sentiments pour un ami en lui. Ugolin ne peut ni abandonner complètement Jean ni se détacher de l’autorité du Papet. Ce conflit d’Ugolin est le fil qui mène par le livre. Le lecteur est tout le temps confronté par ce fait et cela le pousse plusieurs fois à bout.
Malheureusement Ugolin se sent dépendant du Papet et il se décide de nuire à Jean Cadoret. Il regrettera cette décision pour toujours.
Il n’a pas agi avec son cœur et son âme, non, il a laissé gagner le Papet, celui qui possédera toujours son neveu comme une marionnette. Ugolin est faible.
2.3 Les raisons qui provoquent la catastrophe
Toute l’histoire montre les problèmes qui apparaissent quand deux sociétés différentes se heurtent, et ceux-là empêchent les hommes des deux sociétés de vivre ensemble.
Ugolin et Jean de Florette représentent deux types de gens tout différents. Chacun regarde la vie d’un autre angle.
Ugolin et le Papet descendent d’une population qui a laissé passer le progrès global et qui se méfie énormément des innovations et changements. A cause du climat dur de la Provence et des catastrophes graves de la nature, qui les a ruiné, les habitants des Bastides Blanches se sont ajustés à la situation naturelle en cultivant les champs d’une manière optimale en sujet du climat dur de la Provence. On a donc aussi changé la manière de vivre pour s’échapper du sort intrasigeant. Les Bastidiens ont fait de bonnes expériences avec l’adaptation optimale à la nature et ils ne veulent plus changer la manière de vivre. C’est pourquoi ces hommes ne supportent plus d’innovations et ils ne participent pas au progrès global. Les nouvelles machines pourraient détruire la fécondité du sol qui est déjà moins fructueux que celui d’une autre partie du monde.
Il ne faut plus rien risquer, car les conséquences seraient insupportables. Le changement de la manière de vivre a changé le village entier. On est devenu plus égoïste. Chacun s’occupe de son bien, de sa famille. Il ne faut pas savoir ce que le voisin fait. Ainsi n’a-t-on plus de problèmes.
On en a déjà assez avec ses propres affaires.
(...)ils respectaient rigoureusement la première règle de la morale Bastidienne.
‘On ne s’occupe pas des affaires d’autres.
’ 5
Les hommes étrangers, surtout les villages voisins, sont les ennemis des Bastides Blanches, les grands concurrents. Je prends comme exemple la relation entre les Bastides Blanches et Crespin. Les Bastidiens n’ont pas de raison effective pour détester les autres, c’est seulement parce que Crespin n’est pas les Bastides Blanches. Mais pourquoi? Parce que les voisins sont aussi pauvres que les Bastidiens. Alors on ne peut pas voler beaucoup, mais on a pourtant la possibilité de boucher une source, de détruire les conditions pour une agriculture plus ou moins à succès. On n’a pas de profit, mais pour ces gens pauvres il est pourtant satisfaisant de pouvoir rire de chacun qui est plus pauvre, plus malheureux qu’eux-mêmes.
Un habitant des Bastides ne ferait jamais une embuscade contre un autre habitant du même village, car ce village est comme une grande famille. Les autres villages sont moins beaux et plus pauvres.
La seconde règle, c’était qu’il fallait considérer les Bastides comme le plus beau village de Provence. 6
L’influence et l’autorité d’un habitant dépend du rang dans la hiérarchie Bastidienne. Cet ordre est strictement respecté. Si quelqu’un ne lui obéit pas, les autres l’ignorent et l’exclurent de la grande famille.
Cela veut dire que celui-là n’a pas de chance de survivre sans l’aide des autres. Sans le secours des voisins, une agriculture optimale ou même la survie est impossible. Le climat est trop dur et sec. On a besoin d’eau, il faut se protéger contre les dangers de la nature et cela fait tant de travail qu’ une personne n’a pas la force de s’aider seule. Ces raisons me montrent, pourquoi les Bastidiens obéissent aux règles Bastidiennes. Il est plus prudent de se battre avec personne pour que sa propre vie soit sauvée.
Les gens de la ville sont dangereux. Ils veulent seulement de l’argent, ne savent pas comment faire de l’agriculture et ils laissent travailler les autres pour eux. Ce que ces hommes peuvent faire, c’est de la lecture, mais les livres dérangent la conscience et mettent des fantaisies dans les têtes. C’est l’opinion du Papet, d’Ugolin et de tous les habitants des Bastides Blanches. Un urbain ne fait rien que des bêtises et comme paysan il n’a aucune chance de pouvoir vivre en Provence. C’est pour cette raison qu’on ne veut pas accepter la décision de Jean de Florette.
Jean Cadoret est un homme cultivé. Il a vécu une jeunesse assez insouciante, contrairement à Ugolin. Il ne connaît pas la peine du travail physique. Il sous-estime le climat de la Provence, il surestime la productivité de la terre sèche, la quantité de l’eau, sa propre force. Il sous-estime en général le risque auquel il s’expose avec sa famille. Il a appris que le contenu des livres dit toujours la vérité.
Jean de Florette s’appuie sur une base très instable avec ces rêves et vastes projets. Les statistiques, les divisions, les multiplications et les résultats des professeurs connus l’encouragent de faire un élevage de lapins, de planter des légumes sans craindre les risques et dangers.
‘ Selon les statistiques des cinquante dernières années, établies par les savants de l’Observatoire de Marseille, les chutes d’eau dans notre région atteignent 52 centimètres par an. C’est-à-dire que, si le fond de ce vallon était imperméable, et entouré d’une margelle, il serait, à la fin de l’année, entièrement recouvert par un lac d’une profondeur uniforme de 52 centimètres, et, au bout de cinq ans, la table de votre cuisine naviguerait en frôlant le plafond !’
Ugolin, submergé, déclara :
‘Ça, je m’en serais jamais douté !’
‘Les chiffres sont là !’ dit le bossu. ‘Il est vrai que ces 52 centimètres contiennent les pluies d’hiver, qui ne nous intéressent pas. Mais voici ce qui nous est dû par le ciel pour les mois de végétation : Avril, six jours de pluie.
Mai, cinq jour. Juin, quatre jours. Juillet, deux jours. Août, trois. Septembre, six jours. Octobre, six jours.
‘ 7
Certainement il pense au pire des cas mauvais que les statistiques pourraient être fautives et qu’il pleuvrait beaucoup moins qu’elles promettent. Mais on peut rapidement être échauffé. Jean de Florette et sa famille sont si sûrs des promesses des livres qu’ils croient même au succès d’une baguette des sourciers.
‘Et alors’, dit Ugolin, ‘c’est ça le bon endroit ?’ (pour creuser un puits)
‘Exactement !’ dit le bossu qui rayonnait. ‘Ici même, comme je passais, la baguette en main, au dessus du centre de ce trou, l’instrument m’a littéralement sauté des mains !’
‘C’était impressionnant !’ dit Aimée. ‘Elle a fait deux tours sur elle-même, et hop !’
‘Elle s’est envolée !’ dit Manon.
‘Comme un oiseau !’ 8
Jean Cadoret devient aveugle et inconscient.
C’est l’explication pourquoi cet homme urbain ne comprend pas la peur des Bastidiens des progrès et innovations. Avec ses chances et son succès initial il est plus détesté par les voisins. Sa femme trouve qu’il faudrait prendre garde aux habitants des Bastides et la petite Manon sait que ces hommes-là au village sont méchants, vilains et perfides. Mais Jean de Florette est trop naïf pour sentir que là, on n’aime pas là une famille de la ville. Il est sûr que ce sont des fantaisies bêtes, peut-être parce qu’ Aimée et Manon n’ont pas encore pu se familiariser avec le nouveau environnement.
Il ne remarque pas qu’il doit se comporter autrement envers les paysans. On devrait plus bavarder avec les gens au village, rester modeste pour être accepté dans la famille des Bastidiens.
L’homme de la ville a trop de chances, il est trop sûr de lui, pensent les Bastidiens, des hommes moins couronnés de succès. Ceux-là haïssent de plus en plus cet homme étranger. L’un transmet l’haine à l’autre jusqu’à ce que tout le village se mette contre Jean Cadoret.
À cause des choses qui ne plaisent pas aux Bastidiens, à cause d’une adaptation manquante de deux hommes des différentes sociétés, Jean de Florette et sa famille sont ruinés par des gens jaloux, incultivés et mécontents.
3 Conclusion
‘Jean de Florette’ – une histoire triste et, malheureusement, pas impossible.
Les problèmes qui apparaissent entre deux sociétés différentes forment l’histoire principale. Celle-ci a lieu au début du 20e siècle, mais quand même, elle n’est pas du tout vieille et inactuelle. Le temps a changé, les hommes ont changé, leur pensées ont changé, les problèmes restent pourtant les mêmes. Jalousie, avarice et injustice possèdent encore notre vie, sinon plus qu’autrefois.
Mes conclusions du livre ‘Jean de Florette’ sont les suivants :
Jean de Florette et sa famille sont venus de la ville en Provence pour vivre dans, avec et de la nature.
Il est vrai qu’ils se sont bien préparés pour l’autre vie dure et imprévisible, mais ils n’ont pas remarqué qu’il ne faut pas seulement avoir des instruments optimaux pour faire de l’agriculture, qu’il ne faut pas seulement avoir des plantes extraordinaires pour alimenter les lapins, qu’il ne faut justement pas avoir un enthousiasme incassable. Ils n’ont pas réalisé qu’il est très important de s’ajuster non seulement à la nature, mais aussi à la société de ce lieu. En Provence il manque d’eau et il est impossible de survivre avec une famille en ce climat sans l’aide des autres. Malheureusement les Cadoret ne sont pas arrivés à comprendre qu’au Bastides Blanches les règles sont autres qu’en ville et que ces gens-là ne pensent pas comme eux. Ils n’ont pas trouvé le vrai ton pour communiquer avec les Bastidiens.
Les Bastidiens eux-mêmes étaient trop fiers et conservateurs pour accepter le nouveau étranger de la ville chez eux.
Sans joie du nouveau, ils se sont accrochés aux morales Bastidiennes. Par ce fait ils ont pu ruiner la vie d’une famille innocente.
4 Bibliographie
Pagnol, Marcel : Jean de Florette ; Éditions de Fallois. Paris, 1999 (1988)
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