La bretagne
La Bretagne
la géographie
Avec ses 27200 km², la Bretagne s’élance dans l’Océan Atlantique. La péninsule, qui est entourée d’eau sur trois de ses côtés, est une région maritime. Son littoral a des ports et des côtes, découpées au nord et à l’ouest, plus sages au sud.
A l’intérieur, des hameaux, des champs et des pâturages marquent le caractère rural de la région.
Les alignements de hauteurs, formés par les Monts d’Arrées, les Landes de Méné, les Montagnes Noires et les Landes de Lanvaux expliquent la faible densité de population dans ce paysage.
Le climat breton est océanique et tempéré.
Le temps en Bretagne varie au rythme des marées et peut changer du tout au tout en moins d’un quart heure.
En Bretagne, il y a les Départements Finistère, Côtes-d’Armor, Morbihan et Ille-et-Vilaine. La capitale est Rennes.
Les Bretons constituent 5% de la population française, ce qui classe la Bretagne au 6ème rang des régions administratives avec 2918000 habitants en 1999. La Bretagne se place au second rang européen pour la fécondité. Elle compte 1268 communes, la plus peuplée est Rennes.
La population bretonne est surtout concentrée sur les grandes villes et sur le littoral.
l’histoire A l’Age Néolithique, un peuple apparaît en Bretagne, venu de la Méditerranée, qui construit les tumulus et les alignements de Carnac. Ce sont des mégalithes comme à Stonehenge.
Au 1er siècle avant J.-C., les Celtes se manifestent en Armorique, comme les Romans appelaient le pays.
Après la conquête romaine sous César, les Celtes étaient sous la domination romaine.
Au V.e et VI.e siècle après J.-C., des Celtes des îles Britanniques émigrent en Armorique et lui donnent le nom <Bretagne>.
Pendant les siècles, les Bretons, qui se trouvaient entre l’influence changeant de la France et de l’Angleterre, battent pour la conservation de leur duché indépendant.
En 1491, Anne de Bretagne, qui a hérité le duché, se marie avec Charles VIII., roi de France.
En 1532, un traité d’Union est signé qui signifie le fin de l’indépendance bretonne.
l’économie et l’agriculture
Depuis 1985, l’économie bretonne se remet de la crise mais fonctionne toujours à deux vitesses – la Haute Bretagne (Rennes, Vitré, Vannes et Nantes) prospère alors que la Basse Bretagne (Brest, Guinguamp, Carhaix) stagne.
La Bretagne est la première région agricole française, la première pour la pêche, la première au niveau des taux de réussite au baccalauréat, 2ème pour le niveau de formation et de qualification des jeunes et un des principaux pôles français dans le secteur du tourisme, des télécommunications, de l’automobile et de la construction navale.
Ressource essentielle en Bretagne, l’agriculture englobe 14% des actifs et se tourne de plus en plus vers l’export. Les cultures céréalières couvrent un tiers des surfaces cultivées, mais la culture du maïs et du colza gagne du terrain. Quelques régions produisent d’excellents légumes grâce à un climat approprié.
La Bretagne est aussi première région française au rang des éleveurs de porcs et de volailles. Cependant, aujourd’hui, elle est montrée du doigt en raison de la pollution des nappes phréatiques bretonnes.
L’année 1999 a été marquée par une baisse des prix des produits agricoles bretons en raison de la crise de la dioxine et des problèmes de la vache folle, ce qui aggrave la situation des éleveurs de porcs, de volailles et de bovins ainsi que celle des producteurs de lait et d’œufs.
La pêche industrielle qui a pour ports d’attache Lorient, Concarneau et St-Malo ainsi que la pêche artisanale très présente le long du littoral produisent 45% de la consommation nationale.
La région est aussi très propice à l’ostréiculture, l’élevage des moules et l’aquaculture.
L’industrie occupe 20% des actifs et son développement est concentré – l’automobile avec Citroën à rennes, l’électronique à Brest, les télécommunications à Lannion. La construction navale à St Nazaire et les cosmétiques à La Gacilly.
L’industrie agro-alimentaire est sans aucun doute le secteur qui se développe le plus.
Le bâtiment et les travaux publics se portent bien – la Bretagne construit beaucoup dans le respect de l’environnement et des paysages.
la culture
La Bretagne a sa langue personnelle –le breton– qui est une langue d’origine celtique. Elle fait partie de la même branche que le Gallois, la branche britannique. Elle est parlée essentiellement dans l’ouest de la Bretagne.
En Bretagne, autrefois on dansait pour les mariages et pour les fêtes de village. Les Fest-Noz (fête de la nuit) ou les Fest-Deiz (fête du jour) qui fleurissent en Bretagne ces dernières années séduisent des milliers de danseurs, dont beaucoup de jeunes, réunis en un même enthousiasme. Les danses bretonnes ressemblent à de grandes chaînes où tout le monde peut participer.
La musique bretonne est reconnue dans le monde comme appartenant aux musiques celtes. La culture bretonne est très liée à l’histoire de la région, les Bretons avaient conservé leurs traditions orales dans leurs chants et leurs danses, seul moyen de sauvegarde de leur identité.
A la Fin des années 60, la culture bretonne se réveille. Les Fest-Noz reviennent à la mode, de jeunes musiciens créent la musique bretonne contemporaine, inspirée des traditions et tournée vers l’avenir. Aujourd’hui, les artistes bretons sont connus dans le monde entier, les airs traditionnels sont chantés sur de rythmes modernes et la musique bretonne montre au monde un nouveau visage loin du folklore et des clichés.
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