Mon porte-documents sur la région rhône alpes
Mon porte-documents sur la région Rhône Alpes
Surface
543965 km²
Nombre d'habitants
58 Millions habitants
Capitale
Paris
Gouvernement
La république
Monnaie
1 Euro (100 cent)
Fête nationale
14ême Juillet
La surface de la France s'élève à 543965 kilomètres carrés et au nombre d'habitants considérables vient sur 57,182 millions. La langue officielle est le français. La fête nationale a lieu 14.7 de chaque année. Là, on paye avec des francs. Forme de gouvernement: La France est la république.
Le chef d'état est désigné pour par le peuple sept ans l'état président. La France se compose de vingt-deux régions et 95 départements.
Région (capitale)
Surface á km²
Alsace/Elsass (Strasbourg)
8280
Aquitaine (Bordeaux)
41308
Auvergne (Clermont-Ferrand)
26013
Bourgogne (Dijon)
31582
Bretagne (Rennes)
27208
Centre (OrlÈans)
39151
Champagne-Ardenne (Chalons-sur-Marne)
25606
Corse/Korsika (Ajaccio)
8680
Franche-Comte (Besancon)
16202
Ile-de-France (Paris)
12012
Languedoc-Roussillon (Montpellier)
27376
Limousin (Limoges)
16942
Lorraine/Lothringen (Metz)
23547
Midi-Pyrenee (Toulouse)
45348
Nord-Pas-de-Calais (Lille)
12414
Basse-Normandie (Caen)
17589
Haute-Normandie (Rouen)
12317
Pays de Loire (Nantes)
32082
Picardie (Amiens)
19400
Poitoi-Charentes (Poitiers)
25810
Provence-Alpes (Marseille)
31400
Rhone-Alpes (Lyon)
43698
Mes informations sur le Rhône
Présentation :
Rhône-Alpes (Région administrative), Région administrative du sud-est de la France, située à la frontière de la Suisse et de l'Italie, recouvrant les anciennes provinces historiques de la Savoie et du Lyonnais, ainsi qu'une partie du Dauphiné, de la Bourgogne, de la Provence et du Languedoc.
Relief et hydrographie :
La Région Rhône-Alpes s'étend sur trois ensembles montagneux distincts et sur le Sillon rhodanien qui les sépare. Les zones de plaines sont rares et étroites, se présentant la plupart du temps comme de larges fonds de vallées. Au cœur des différentes montagnes, les vallées constituent les points de passage obligé de toute circulation humaine.
À l'ouest, la région recouvre la bordure orientale du Massif central et les coteaux qui en constituent le revers : sud des coteaux du Mâconnais, coteaux du Charolais (970 m), du Beaujolais (1 000 m), du Lyonnais (934 m) et du Vivarais (mont Gerbier-de-Jonc, 1 551 m). Au Nord-Ouest, la Région s'étend quelque peu au-delà de ces premiers coteaux, et présente, en arrière du Charolais, du Beaujolais et du Lyonnais, un sillon longitudinal dégagé par la Loire, s'ouvrant pour former la plaine de Roanne et la plaine du Forez. Plus à l'Ouest, le relief retrouve de la vigueur, avec le versant oriental des monts de la Madeleine, des Bois Noirs et du Forez. Au sud-ouest de la Région, la bordure orientale du Massif central se prolonge avec le Nord du massif des Cévennes et le Coiron (1 061 m). Au sud, séparé des Cévennes par la vallée de l'Ardèche et bordant le Rhône, se situe le plateau des Gras.
Au cœur de la Région se dessine l'axe longitudinal du Sillon rhodanien.
Celui-ci est emprunté au Nord par le cours de la Saône et au sud de Lyon par le Rhône. Il se présente tantôt comme une vallée ouverte, notamment dans la Bresse (et la Dombes aux mille étangs) ou à sa confluence avec l'Isère, tantôt comme un étroit couloir (défilés de Tournon ou de Donzère, enserré entre Tricastin et Gras). Il constitue un axe de circulation très ancien entre l'Europe du Nord et la Méditerranée.
Au Nord-Est de la Région se situe le rebord méridional du massif du Jura. La partie la plus occidentale est constituée du sud du Revermont, mais l'essentiel est plus à l'Est avec le haut et le bas Bugey, le Valmorey et la Valserine. Dans sa partie sud, le point culminant de ce relief jurassien est le Grand Colombier (1 531 m) et dans sa partie Nord, à l'Est de la Valserine, se dresse le Crêt de la Neige à 1 718 m d'altitude, isolant le pays de Gex du territoire national et l'orientant plutôt vers la cité genevoise.
Toute cette région de la rive gauche du Rhône est occupée par le massif des Alpes et par ses contreforts. On observe une sorte d'étagement du relief. La rive du Rhône est constituée de plateaux d'altitude variable ou de petits massifs qui se succèdent du Nord au sud : Genevois, plateau de Crémieu, Terres froides, plateau de Chambaran, Valentinois et Dauphiné, Tricastin. En arrière de cette première ligne se dressent des reliefs plus imposants qui forment les Préalpes, orientés Nord-Est / sud-ouest, séparés des hauts sommets alpins par une série de vallées (val d'Arly, Combe de Savoie, Grésivaudan, basse vallée du Drac), et cloisonnés par des cluses et des vallées (Arve, cluse de Chambéry, Isère). Se succèdent ainsi, du lac Léman à la Drôme, le Chablais, les Bornes, la chaîne des Aravis, les Bauges (entre le lac d'Annecy et le lac du Bourget), la Grande-Chartreuse, le Vercors et la montagne de Lans (2 284 m), le Diois, le Désert et les Baronnies. Au-delà s'étendent les hautes montagnes des Alpes, cloisonnées par les profondes vallées intra-alpines : Arve, Tarentaise (haute vallée de l'Isère), Maurienne (haute vallée de l'Arc), Romanche.
On peut distinguer les massifs centraux cristallins : Aiguilles-Rouges, massif de Beaufort, massif du Mont-Blanc (culminant à 4 810 m), massif de Belledonne, Grandes Rousses (3 468 m), massif des Écrins (culminant à la barre des Écrins à 4 103 m d'altitude) et la zone intra-alpine (roches cristallines et métamorphiques) avec le massif de la Vanoise (3 861 m à la Grande Casse).
Climat :
Ces reliefs expliquent que la région connaisse essentiellement un climat montagneux. Si ce climat reste modéré autour du Massif central, dont seule la périphérie orientale appartient à la Région, et sur les bas-reliefs de l'est du Rhône, il en va bien sûr autrement pour les massifs alpins. Là, le climat est rigoureux : les étés sont frais (moyenne de 10 °C à 1 000 m d'altitude) et pluvieux et les hivers sont froids (-5 °C à -10 °C à 1 000 m) et les chutes de neige abondantes. Au total, les précipitations moyennes annuelles dépassent les 2 000 mm sur tous les hauts massifs. Pour le Jura méridional, les Préalpes et le rebord du Massif central, les températures sont d'autant plus fraîches que l'altitude s'élève, avec des moyennes en janvier de l'ordre de 0 °C et en juillet de 16 °C à 18 °C, localement un peu supérieures.
Quant aux précipitations, elles sont très variables. Elles sont faibles dans la plaine du Forez (inférieures à 600 mm annuels), mais fortes dans le Jura où elles dépassent les 2 000 mm. En moyenne, elles se situent pour ces reliefs moyens entre 800 mm et 1 000 mm annuels. Dans tous ces secteurs montagneux, on observe de fortes différences entre adrets (versants exposés au sud) et ubacs (versants exposés au Nord).
Le Sillon rhodanien constitue là encore un cas particulier. Il est sensible aux influences méditerranéennes, même si elles sont limitées au fur et à mesure que l'on remonte vers le Nord.
Ainsi, dans sa partie septentrionale, les températures en janvier se situent entre 2 °C et 4 °C (Lyon : 2,4 °C), tandis qu'au sud, elles sont comprises entre 4 °C et 6 °C (Montélimar : 4,3 °C). Les hivers apportent de nombreuses chutes de neige au Nord, ainsi que des périodes de froid intense et sec, tandis qu'au sud les grands froids sont rares. En juillet, on relève au Nord 20 °C à 22 °C (Lyon : 20,7 °C) et au sud 22 °C à 24 °C (Montélimar : 22,5 °C). Les étés sont assez chauds au Nord, mais parfois arrosés et souvent ponctués d'orages, tandis qu'au sud ils sont secs et chauds. De forts vents soufflent dans le Sillon rhodanien, notamment le mistral, vent sec et frais. Les précipitations varient également du Nord au sud : au nord, elles sont modérées et assez bien réparties sur l'année (600 à 800 mm annuels), tandis qu'au sud la moyenne annuelle plus élevée (800 à 1 000 mm) cache des périodes de sécheresse estivale et de fortes chutes de pluies aux intersaisons.
Le nombre d'heures d'ensoleillement augmente au fur et à mesure que l'on se rapproche de la Méditerranée
Découpage administratif :
La Région Rhône-Alpes s'étend sur huit départements : l'Ain, l'Ardèche, la Drôme, l'Isère, la Loire, le Rhône, la Savoie et la Haute-Savoie. Lyon est le chef-lieu de la Région ainsi que celui du Rhône, département ayant Villefranche-sur-Saône pour chef-lieu d'arrondissement. Le chef-lieu de l'Ain est Bourg-en-Bresse et ses chefs-lieux d'arrondissement sont Belley, Gex et Nantua. Privas est le chef-lieu de l'Ardèche, et Largentière et Tournon-sur-Rhône sont ses chefs-lieux d'arrondissement. La Drôme a pour chef-lieu Valence et pour chefs-lieux d'arrondissement Die et Nyons. Le chef-lieu de l'Isère est Grenoble et ses chefs-lieux d'arrondissement sont La Tour-du-Pin et Vienne.
Saint-Étienne est le chef-lieu de la Loire qui a Montbrison et Roanne pour chefs-lieux d'arrondissement. La Savoie a pour chef-lieu Chambéry et pour chefs-lieux d'arrondissement Albertville et Saint-Jean-de-Maurienne. Enfin, le chef-lieu de la Haute-Savoie est Annecy, et ses chefs-lieux d'arrondissement sont Bonneville, Saint-Julien-en-Genevois et Thonon-les-Bains. Ces huit départements forment l'académie de Lyon (Ain, Rhône, Loire) et l'académie de Grenoble. Les cours d'assises sont dans les chefs-lieux de département, exception faite du département de la Loire où Montbrison accueille la cour d'assises. Les cours d'appel dont relève la Région sont Chambéry (Haute-Savoie, Savoie), Grenoble (Drôme, Isère), Lyon (Ain, Loire, Rhône) et Nîmes (Ardèche).
La Région appartient à la 5e région militaire et à la 4e région aérienne. Le siège de l'archevêque primat des Gaules est à Lyon, et Annecy, Belley, Chambéry, Grenoble, Saint-Étienne, Valence et Viviers sont des évêchés.
Agriculture :
Le secteur primaire occupe 4,9 p. 100 des actifs régionaux, pour 3,5 p. 100 du produit intérieur brut (PIB) régional. Il continue sa régression, notamment dans certaines zones de montagne, et ne parvient pas à assurer aux agriculteurs des revenus suffisants, puisque leurs revenus sont inférieurs d'un quart au revenu moyen national.
Néanmoins, la Région demeure une grande région agricole. Ce secteur se répartit équitablement entre cultures et élevage. Ce dernier est diversifié : l'Ain, les Alpes et le Rhône élèvent 1,2 million de bovins (7e rang national) et produisent 15,5 millions d'hectolitres de lait (5e rang national) ; dans la Drôme et dans l'Ardèche, on produit surtout des porcins et des ovins, tandis que la Bresse est célèbre pour ses volailles. Les cultures produites dans l'Ain et sur la rive gauche du Rhône sont surtout des céréales, et notamment du maïs (700 000 t, 5e rang national). En revanche, au sud (Drôme, Ardèche), on cultive dans la vallée du Rhône des fruits et des légumes (région de Valence en particulier). La Région est le premier producteur d'abricots, le second producteur de pêches, de framboises, de noix, de cerises et de tomates de conserve.
Avec la production laitière, le vin est la deuxième production la plus importante de la Région. Les coteaux du Beaujolais (vin dont la vente d'une partie de la production en primeur au mois de novembre est toujours très médiatique) et les Côtes du Rhône fournissent 3,6 millions d'hectolitres annuels (voir vins des Côtes du Rhône). Le vignoble permet à la Région d'être le quatrième producteur de vins. Le vignoble en AOC couvre 42 454 ha et produit 2 347 hl par an soit 10 p. 100 de la production nationale. Les ressources du sous-sol sont exploitées aux Bois Noirs (uranium), à Hauterive (sel), à Hostun (kaolin), à Bois Feuillet (fluorine) et à Largentière (plomb, zinc, argent).
Des centrales hydroélectriques équipent l'Isère (trois centrales), l'Arc (cinq centrales), le Drac et la Romanche (deux centrales), la Loire en Ardèche (une centrale) et bien sûr le Rhône (neuf centrales). Une centrale thermique est implantée au sud de Lyon, et cinq centrales nucléaires sont installées le long du Rhône à Creys-Malville, au Bugey, à Saint-Maurice, à Cruas et à Pierrelate-Tricastin. Ces multiples centrales permettent à la Région Rhône-Alpes d'être la première région productrice d'électricité de France avec 100 milliards de kilowattheures.
Industrie :
Le secteur secondaire est depuis longtemps un secteur clé en Rhône-Alpes, qui occupe plus d'actifs que la moyenne nationale malgré les baisses d'effectifs de ces dernières années. Il emploie en effet 27,4 p. 100 des actifs de la Région (France : 22,8 p.
100) et représente le deuxième potentiel économique national derrière la Région Île-de-France. Ce secteur représente un quart de la valeur ajoutée au niveau national, mais un tiers pour la Région. Les activités qui ont fondé le développement industriel de la Région ont connu la crise et parfois disparu, mais la Région a su développer d'autres activités de remplacement. Ainsi, l'activité traditionnelle de la soie à Lyon est toujours importante, mais s'est diversifiée avec la fabrication de textiles synthétiques dans le cadre du développement de grands groupes chimiques et pétrochimiques. Les crises combinées du charbon, du textile et de la sidérurgie (fermeture de Manufrance) ont entraîné la perte de 25 000 emplois industriels entre 1973 et 1986 dans le département de la Loire, dont les deux tiers sur le seul bassin stéphanois. Pourtant, la ville de Saint-Étienne a su s'appuyer sur son expérience passée, notamment à travers son enseignement supérieur, pour relancer l'activité et se tourner vers d'autres branches.
Ainsi, la ville abrite le fabricant de vêtements pour enfants " Z ", et est le siège de la chaîne de supermarché Champion. Le textile est toujours très présent autour de Roanne et il faut noter la survivance des activités traditionnelles du cuir et de la chaussure à Romans-sur-Isère. Les capacités électriques de la Région ont été à l'origine du développement de villes alpines comme Grenoble qui ont su profiter de cette " houille blanche " et sont utilisées pour soutenir l'électrométallurgie (Drôme, Savoie), l'aluminium (vallées alpines) et les aciéries. Le secteur de la mécanique représente 106 200 salariés et se place au premier rang national, avec des activités variées (fabrication de véhicules de transports en commun à Annonay, machines-outils, véhicules industriels Renault à Vénissieux, armement à Saint-Étienne, constructions métalliques à Annecy, etc.). L'industrie électrique et électronique se place au 2e rang avec 43 600 salariés (nombreux sites dans l'Isère, notamment à Grenoble, et la Drôme).
Le secteur de la chimie est également développé et varié : électrochimie dans les Alpes, pétrochimie au sud de Lyon (Roussillon) autour de la raffinerie de Feyzin, pharmacie, photographie et colorants à Lyon (Institut Mérieu, Boiron, Rhône-Poulenc), matières plastiques à Oyonnax, etc. Grenoble, pionnière en matière de technopôles en France, s'est particulièrement tournée vers les nouvelles technologies, comme l'informatique (Thomson, Bull et Hewlett-Packard y sont installés) ou l'ingénierie (Cap-Gemini-Sogéti, première société de services informatiques au monde, a choisi de s'y implanter).
Services :
Le secteur tertiaire est lui aussi très important et diversifié. Ainsi, le service aux entreprises et le transit occupent des places significatives, de même que le secteur bancaire à Lyon. Les deux activités les plus dynamiques et représentatives sont le tourisme ainsi que l'enseignement et la recherche. Dans ce dernier domaine, la Région affiche des réalisations impressionnantes : Grenoble atteint en effet le deuxième rang (après Paris) pour la recherche, les congrès et les colloques scientifiques, et s'appuie sur trois universités et six écoles nationales d'ingénieurs ; Lyon dispose également de trois universités, de 450 laboratoires de recherche publics et privés (avec des secteurs de pointe comme la médecine et notamment le traitement des grands brûlés), et de nombreuses écoles nationales d'ingénieurs.
Il convient d'y ajouter l'université de Saint-Étienne et celle de Chambéry et sept IUT. Tout cela explique sans doute que le pourcentage de titulaires de diplômes supérieurs soit plus élevé dans la Région qu'au niveau national.
Quant au tourisme, il est de diverses natures. La part la plus importante est le tourisme alpin, dont le dynamisme fut symbolisé par l'organisation des jeux Olympiques d'hiver en février 1992, et qui se manifeste par une concentration remarquable de stations d'altitude souvent prestigieuses : Avoriaz, Morzine, Chamonix-Mont-Blanc, Megève, Les Arcs, La Plagne, Tignes, Val-d'Isère, Courchevel, Méribel, Les Ménuires, Val-Thorens, L'Alpe-d'Huez, Les Deux-Alpes, etc. Ces stations continuent aujourd'hui à développer le tourisme d'été avec des activités comme la randonnée, l'équitation, le VTT ou l'escalade, profitant de l'atout que représentent les parcs naturels régionaux de la Vanoise et des Écrins ou, plus bas, du Vercors. Le tourisme culturel est aussi important avec les sites historiques de Lyon et de Vienne par exemple, soutenu par une gastronomie réputée (nombreux chefs de réputation mondiale dont la famille Troisgros, spécialités recherchées).
Autre activité du secteur tertiaire, l'armée est présente surtout à Lyon (siège des forces du 2e corps d'armée, base aérienne) et à Grenoble (siège de la Force d'action rapide, cœur des divisions de " chasseurs alpins ").
Transports :
Le réseau de transports reflète les contraintes du relief, mais explique la volonté de Lyon de se poser en véritable carrefour européen, volonté qui se manifeste par la multiplication des opérations de prestige comme l'organisation du G7 (réunion des sept pays les plus industrialisés) dans la ville en juin 1996. En effet, Lyon est au cœur du réseau de communications de la Région, mais elle en est aussi à la pointe avec la réalisation d'un complexe intermodal associant l'air, la route et le contournement de la ville, ainsi que la nouvelle gare TGV intégrée à l'aéroport de Satolas (ouvert en juin 1994) ; là encore, la somptueuse architecture marque l'ambition européenne de Lyon. Le réseau autoroutier régional compte plus de 950 km, soit 175 km par million d'habitants (la moyenne nationale se situant à 120 km). La plupart des voies s'articulent donc autour de l'agglomération lyonnaise, avec un axe majeur nord-sud (A 6), une liaison assurant les relations avec Saint-Étienne et, au-delà, Clermont-Ferrand, un axe vers Genève, un autre vers Grenoble et Chambéry, ces deux villes étant elles-mêmes reliées directement à Genève. À l'occasion des jeux Olympiques d'hiver, le réseau autoroutier a été prolongé vers Albertville, tronçon pour lequel de nombreux ouvrages d'art spectaculaires ont été nécessaires.
Les liaisons avec l'Italie sont assurées grâce aux tunnels alpins du Mont-blanc et du Fréjus. Ce dense réseau routier s'accompagne d'une excellente desserte ferroviaire et particulièrement en TGV. La ligne Paris-Lyon a été la première créée en 1981, permettant de joindre les deux villes en deux heures. Cette connexion se prolonge d'ores et déjà jusqu'à la Méditerranée, et son allongement jusqu'à Barcelone d'une part et Turin de l'autre est à l'étude. Un axe Rhin-Rhône est même envisagé. Ces équipements laissent cependant encore à l'écart certaines zones, comme le Beaufortin et l'Oisans ou encore les reliefs de la Drôme.
L'aéroport de Satolas accueille 3 747 000 passagers et 15 922 000 t de fret, ce qui le place au 4e rang national. Les villes de Grenoble et Saint-Étienne disposent elles aussi d'aéroports, de taille plus modeste. Un aéroport d'altitude est implanté à Courchevel.
L’histoire du Rhône alpes
La région Rhône Alpes est composée entre autres du Dauphiné et de la Savoie
DAUPHINE
Les territoires du Dauphiné sont tour à tour aux mains des Ligures, des Celtes et des Romains. Av. J.
-C. La rive gauche du Rhône forme la Viennoise. Il fait parti du royaume burgonde après Jésus Christ en 480, puis subit l'occupation franque.
Aux Vème et Xème siècle, il fait partie successivement de différents royaumes tels que la Provence-Viennois, Provence bosonienne et Bourgogne-Provence. Il est intégré à l'empire germanique lors du traité de Verdun de 843.
Le Comte d'Albon Guigues VII prend le titre de dauphin en 1098.
Dauphin est un ancien prénom. Trois familles se succèdent à la tête du Dauphiné. Il s'agit d'Albon, de 1029 à 1162, de La Bourgogne, de 1192 à 1282 et de La Tour-du-Pin de1282 à 1349.
Le Dauphiné n'est pas incorporé au domaine royal. Il devient l'apanage traditionnel du fils aîné du roi.
Le traité de Paris en 1355 fixe les limites avec la Savoie.
Le dauphin Charles, futur Charles V, crée les États provinciaux du Dauphiné en 1357.
Il arbore en Dauphiné l'aigle impériale des " vicaires ", symbole de la suzeraineté impériale.
Devenu le roi de France Louis XI, ne donne pas le Dauphiné à son fils et en conserve l'administration.
Ses successeurs, tout en garantissant les privilèges de la province, en font autant.
Plusieurs invasions savoyardes vont avoir lieu pendant les guerres de la ligue d'Augsbourg et de la Succession d'Espagne.
En 1788, l'assemblée de Vizille réclame des états généraux.
SAVOIE
La Savoie à l'âge de la Pierre taillée était habitée par des chasseurs magdaléniens. Puis vinrent les Ligures ou populations de Maurienne et de Tarentaise montagneuses. Celtes et Romains pénètrent peu ces territoires.
Avant J.-C. 122 le consul Domitius Ahenobarbus bat les Celtes et leur capitale Genaba, devenue Genève est annexée à la Provincia Romana.
Vers 354 apparaît le mot Sapaudia qui désigne actuelle Savoie et une partie de l'Helvétie. Elle est incorporée au royaume mérovingien par les fils de Clovis en 534.
L'influence des Comtes de Savoie en Piémont recule au profit de l'empire et des évêques de Turin. La Savoie est établie en duché en 1416. Les XVéme et XVIème siècles confirment l'influence du Piémont. En 1559 Emmanuel Philibert transporte sa capitale de Chambéry à Turin.
Désormais, la Savoie conserve ses institutions particulières (sénat de Savoie et jusqu'en 1720 chambre des comptes de Chambéry) au sein d'un État qui s'italianise.
Le traité de Lyon de 1601 cède à Henri IV la Bresse, le Bugey et le pays de Gex. La Savoie est occupée par la France sous Louis XIV. 1792 la Savoie est rattachée à la France sous la forme du département du Mont Blanc. L'histoire du château «Tour d’Albon »La TOUR d'ALBON est le dernier vestige du château des comtes du même nom.
Vers 1030, Guigues de Vion, dit "Guigues le vieux", (Vien est une petite localité, aujourd'hui en Ardèche, à quelques kilomètres au Nord de Tournon sur Rhône) s'installe à Albon.
Il a reçu de Bouchard, archevêque de Vienne, la partie méridionale du Viennois. Dix ans plus tard, il est doté par Henri III le Noir, empereur germanique, des terres du Briançonnais. Rappelons que la rive gauche du Rhône est terre d'empire depuis 1032. Le Dauphiné le restera jusqu'en 1349, date à laquelle il revient au futur Charles V de France. C'est à partir de ce moment que l'héritier présomptif de la couronne française sera nommé "dauphin".
Mais revenons au XIème siècle : Guigues le vieux reçoit également en fief de l'évêque de Grenoble la moitié indivise des terres de cette église.
Le Dauphiné est né même s'il faut attendre l'avènement de Guigues IV en 1133 pour que le nom apparaisse véritablement. Dauphin est en effet le deuxième nom de Guigues (Guigues IV Dauphin, comte d'Albon et du Viennois). L'origine du nom a donné lieu à diverses explications dont certaines pour les moins fantaisistes : en fait, Dauphin (Delphinus ou Dolfinus) est un prénom courant et porté tout au long du Moyen Age (Saint Delphinus est évêque de Bordeaux au IVème siècle).
La dynastie des Guigues d'Albon se heurtera régulièrement à son puissant voisin, le Comte de Savoie, lui aussi intégré à l'Empire. Ainsi notre Guigues IV Dauphin meurt-il en 1142 des blessures reçues au cours du siège de Montmélian défendue par Amédée III, comte de Savoie. Des guerres successives vont se succéder jusqu'au milieu du XIVème siècle …
Le château d'Albon a donc une importance capitale pour les comtes du Dauphiné face à ceux de Savoie d'autant plus qu'il permet aussi la surveillance de la vallée du Rhône.
Des fouilles effectuées en 1993 ont révélé que le site a été occupé dès l'époque romaine (les terres de la Valloire sont particulièrement riche). Au Xème siècle, la motte féodale est pourvue d'un bâtiment résidentiel en bois. Le donjon de pierre et les bâtiments attenants sont édifiés au XIème siècle. Le château sera régulièrement modifié du XIIIème au XVème siècle. Il subira une destruction partielle au siècle suivant.
La tour domine toujours, du haut de ses 336 mètres, la vallée du Rhône, celle de la Valloire et les Terres Froides face, à l'Ouest, aux monts du Vivarais
Quellen : https://rhone-alpes.
sante.gouv.fr/infostat/images/enqalcoo.pdfwww.castleland.com , www.
alpes.fr ,Encarta Enzyklopädie, div. Suchmaschinen (google.fr, lycos.fr) Passages 2 (Schulbuch), www.culture.
gouv.fr/rhone-alpes/ , div. Lexika, https://www.cr-rhone-alpes.fr/V2/ , https://www.creps-rhone-alpes.
com/ , https://www.rhone-alpes.drire.gouv.fr/ , https://www.rhone-alpes-futur.
org/ , https://www.rhonealpespassions.com/index2.htm , https://www.crt-rhonealpes.fr/ , https://www.
franceway.com/regions/rhonealp/index_fr.html , www.cfdt-rhone-alpes.com , https://www.insee.
fr/fr/insee_regions/rhone-alpes/home/home_page.asp , https://www.atmo-rhonealpes.org/ , https://annuairerhonealpes.free.fr/index.
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